L'autre nuit, je me suis réveillé au son d'une trompette d'enfer.
Ce n'était que le vent qui faisait chanter le bourrelet entre la porte et son cadre. Une banale flatulence urbaine.
Mais quand même pas si banale que ça. Quel son lugubre, triste et effrayant: la voix vivante de la mort, et la mort éternelle. Je n'ai pu dormir de la nuit.
Et à penser que je vais devoir l'entendre de nouveau un jour. J'espère seulement que ça soit un jour et non une nuit. Quoi qu’on dise, on croit tous à l'enfer par moments, surtout lorsque le vent hurle comme une bête à trois heures du matin.
Joyeuse Toussaint à tous et à toutes!
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