vendredi 7 mars 2008

Max Linder (1883-1925)


Vu le dernier d’une série de trois spectacles à la Cinémathèque Québécoise. Quel délice! Je ne voulais pas que ça se termine. Six courts métrages de Max Linder, accompagnés d'une partition originale jouée par l'Octuor de France, écrite et dirigée par Gabriel Thibodeau, dont j'ai souvent eu le plaisir d'entendre accompagner des films muets au piano les vendredis soir.

Et quelle finesse trouve-t-on dans ce mélange si particulier de mime, de théâtre et de burlesque. J’adore les films de la belle époque aussi parce qu’ils nous ouvrent une petite fenêtre sur le XIXe siècle, celui de Darwin, de Delboeuf, d’Einstein adolescent. Présentaient-ils, les pionniers du cinéma, que ce n'était qu'une époque, que cet art si jeune et jouissant serait à jamais remplacé par le cinéma parlant? Et qu’est ce qui remplacera un jour notre cinéma à nous?

1 commentaire:

Anonyme a dit...
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