I'm Not There

Cate Blanchett en Bob Dylan dans le nouveau film sur ce géant de la musique folk américaine, entièrement tourné au Québec. Dans la scène présentée ici, on voit d'ailleurs le cimetière de Montréal sur le flanc nord-ouest du Mont-Royal.

À ne pas manqué, surtout pour l'interprétation admirable de Blanchett, et celle de Charlotte Gainsbourg aussi.

Deuxieme entretien

Cette fois-ci au Collège Champlain, dans les Cantons-de-l'Est:

http://www.easterntownships.org/

le mardi 11 décembre

Qu'est-ce qu'un organisme?

Hier, j'ai assisté à une communication philosophique sur qu'est-ce qu'un organisme vivant. Les philosophes proposent tous les critères pour le définir sauf le plus évident, celui de la pensée. Notre orgueil ne nous permet pas d'attribuer aux autres cette propriété sans laquelle notre propre existence serait complètement inconcevable. Un être humain dépourvu d'une vie mentale serait-il vivant? Bien évidemment que non. Alors, pourquoi insiste-t-on à croire que nos cousins les animaux, et même à la limite les plantes, -- des cousins lointains, il est vrai, mais des cousins tout de même -- puissent être vivant tout en étant dépourvus de la seule chose qui nous définit comme étant vivant? Seraient-ils encore plus mystérieux que nous?

Le problème, autant celui de la science que celui de la philosophie, c'est qu'on les conçoit comme étant deux domaines indépendants alors qu'ils ont besoin l'un et l'autre, comme les deux sexes d'une même espèce.

Lucky lucky

Etends le sable
Allume le brasier
Comme une vague trop grosse
Je m'en viens me briser

Je veux ce que je veux
Tu veux ce que tu veux
La guerre des baisers

Le velours de tes bras
Le coton de tes draps
Quand tu les ouvres
Et que tout est facile

Lucky ! lucky !
D'en arriver là
Comme un bateau
Qui arrive au Brésil

Tu montes les escaliers
Mon cœur veut exploser
Imagine-toi
Quand tu montes su'moi

Je veux ce que tu veux
Tu veux ce que je veux
Lucky ! lucky !

--Richard Desjardins

Oliver Sacks a McGill

Intelligent, doux et sympathique.

Vu avec Ben et son père.

Suivit d'Adam qui posa la première question.

Blondie - Call Me

Vive le videophone!
"Appelle-moi mon cherie, appelle-moi
Anytime anyplace anywhere anyway..."

Premiere neige

La neige est arrivée. Il fait un peu froid ce soir, mais la fraîcheur est vivifiante, et la ville est belle, sous sa douce couche de blancheur.

Celebration

Une bonne nouvelle

provisoire,
il est vrai,
mais bonne quand même,
je dirais même très bonne

du Collège D.

Abid Bahar, Dawson College humanities professor

Bahar was teaching a class in Room 4H.25 when someone came to the door shouting "There are men with guns shooting in the school." Bahar and a student barricaded the door with tables. Students were cowering under desks, some of them crying, some praying. "I thought at that moment, I have to be the leader," Bahar recalled. He told the students they were free to leave if they chose, but that he strongly recommended they stick together. "When the time comes to leave, I will go first. If he shoots, he will shoot me," one student remembers him saying. "If he comes in here, I will take him on. I had military training in India." Bahar, 55, stands 5 foot 2. "I don't think they believed me," he says. "Some of them thought I was trying to tell jokes." At least, a little tension had been broken. "I don't know how I held it together. But I did, with their help.They are to me just like my own children at home," says Bahar, whose sons are 18 and 21.

Extrait d'un article par Susan Semenak apparu dans
The Gazette, vendredi le 15 septembre, 2006

Noirceur et lumiere

"When it is dark enough, you can see the stars."

Ralph Waldo Emerson

Premier entretien

Le 21 novembre à 10h00

Première question : Comment s'habiller?

Inventaire

Angels with Dirty Faces (Curtiz avec James Cagney)
Autumn Sonata (Bergman)
Baise moi (Despentes)
Barcelona (Stillman)
Beat the Devil (Huston avec Bogart)
Big Night (Tucci et Scott)
Chaplin (collection de courts métrages entre 1914 et 1920)
Character (Mike Van Diem)
The Day the Earth Stood Still (Robert Wise)
The Dresser (Peter Yates avec Albert Finney)
Edward Scissorhands (Burton)
Exotica (Egoyan)
The Front (Woody Allen)
Ghost World (Zwigoff)
Gloria (Cassavetes)
Highway 61 (Bruce McDonald)
L'initiation (Classique québécois)
Juliette des esprits (Fellini)
Kaos (Taviani)
Key Largo (avec Humphrey Bogart et Lauren Bacall)
The Last Days of Disco (Stillman)
Living in Oblivion (Dicillo avec Steve Buscemi)
Lolita (Kubrick)
Lolita (Lyne)
Long Day's Journey into Night (Eugene O'Neil)
Looking for Leonard (Cohen)
Metropolitan (Stillman)
North by NorthWest (Hitchcock)
Nosferatu (Murnau)
Notorious (Hitchcock)
The Price of Milk (Harry Sinclair)
Ran (Kurosawa)
Rêves (Ingmar Bergman)
La rivière (Jean Renoir)
Ronin (avec DeNiro et Jean Reno)
Safe (Hynes avec Julianne Moore)
Scarlet Street (Fritz Lang)
The Sea Hawk (avec Errol Flynn)
September (Woody Allen)
Stalker (Tarkovsky)
The Stationmaster's Wife (Fassbinder)
Sunset Boulevard (Wilder)
Thin Red LIne (Malick)
This is Spinal Tap (Rob Reiner)
Valérie (Classique québécois)

Dis-moi lesquels tu as déjà vus,
et nous regarderons les autres ensemble.

Une actrice est nee

Ottawa Citizen:

http://www.canada.com/ottawacitizen/news/arts/story.html?id=50c1a70e-8cfd-470d-b99b-febe666fb01a

CBC Radio:

http://www.cbc.ca/ottawamorning/theatre.html

Sur l'eloquence

La vraie éloquence se moque de l'éloquence.

– Blaise Pascal

Katie Melua - If You Were A Sailboat Taratata 2007

Il y a quelque chose d'un peu rare dans cette chanson, une confiance en son amour pour lui et en le sien pour elle, et, des mots d'amour qu'on a plutôt l'habitude d'entendre chez l’homme que chez la femme. Belles paroles, accompagnées d’un son doux et serein.

LE MONDE A BIEN CHANGÉ.

La musique a changé, en tous cas, sans parler des paroles : Baby Bush change de couches!

le monde a bien changer

Étais là. Shédiac '94. C'était avant' t'arrive, c'était avant ton temps.

Qui l'aurait cru?

Trompette tres a propos

L'autre nuit, je me suis réveillé au son d'une trompette d'enfer.

Ce n'était que le vent qui faisait chanter le bourrelet entre la porte et son cadre. Une banale flatulence urbaine.

Mais quand même pas si banale que ça. Quel son lugubre, triste et effrayant: la voix vivante de la mort, et la mort éternelle. Je n'ai pu dormir de la nuit.

Et à penser que je vais devoir l'entendre de nouveau un jour. J'espère seulement que ça soit un jour et non une nuit. Quoi qu’on dise, on croit tous à l'enfer par moments, surtout lorsque le vent hurle comme une bête à trois heures du matin.

Joyeuse Toussaint à tous et à toutes!

A propos des anges

Être aimé d'un ange, c'est le rêve profond de tout homme.

Tokyo-Ga

Image du film,
vu ce soir au cinéma parallèle,
gratuitement,
dans le cadre de son 40e anniversaire

Merci à Daniel Langlois

Dogville Health Care

Canadians pride themselves on their universal health care service. It is perhaps the single most important aspect of what defines us a nation. We see ourselves as a socially enlightened country that believes everyone deserves decent medical care. We even cover the needs of our citizens when they require medical attention while traveling abroad. They are still Canadian citizens, after all, and do not cease to exist when they leave their country on holiday. Of course, we only pay up to the amount the same care would cost in Canada, which seems fair enough, and expect the injured party to make up the difference out of their own pockets. It was therefore with some pride that I submitted a claim to Nova Scotia Health for emergency health care services I had received in Spain after dislocating my shoulder in a minor accident. I was given the quality of care I would have expected to receive in Canada: the medical personnel admitted me to hospital on a stretcher, administered a shot, cleaned and dressed my wounds, took X-rays, examined my shoulder and provided general medical advice. The bill came out to $189.14, not an unreasonable amount given the quality and the generally high cost of care in an industrially advanced country like our own. I paid the bill in full before submitting a claim to Nova Scotia Medical Services Insurance. I expected to be reimbursed about half the amount claimed, but was hoping for a little more, perhaps as much as two thirds. Nova Scotia Health sent me a cheque for $15.47, along with a note stating, in capital letters, YOUR CLAIM FOR MEDICAL SERVICES RECEIVED OUTSIDE CANADA HAS BEEN PAID AT THE MAXIMUM AMOUNT ALLOWABLE BASED ON NOVA SCOTIA RATES. In other words, the going rate in Nova Scotia for emergency health care services is as little as 8.1% of that in Spain. This tells us something deeply disturbing about our country: it says that our government provides universal health care coverage for ideological, bureaucratic or economic reasons, but not because it actually cares for its citizens. The proof is that it pays the full amount when it must, and only a token amount when it can.

Across The Universe trailer 11 (I Want You)

À mon avis, la scène la plus impressionnante du film.

Montreal's cool

Viens de voir le musical Across the Universe. Face à la possibilité d'être obligé d'aller se battre en Vietnam, l'un des personnages ne voit que deux sorties de secours:

"Either I go to jail or to Canada, and both suck!"

"Montreal's cool" dit l'un des amis.

"Yeah, but they speak French!"

"Well, learn French or die!" lui répond-on.

Il va sans dire que l'audience Montréalais a beaucoup apprécié la scène. Tant pis pour le reste du Canada.